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Bienvenue sur mes pages. Ce site est encore en construction, soyez indulgents. Petit à petit je parlerai de mes divers travaux que je fais et que j'ai faits, créations de décors, techniques de décors, matières, montages de kits, constructions intégrales, créations de bâtiments. Des articles plus techniques seront présentés, que se soit dans le domaine de la déco comme dans les domaines de l'électricité et du digital. Mais d'abord se sera une remontée dans le temps ; c'est pour cela que vous trouverez des articles datés de 2009 voir avant.

Bonne découverte et bonne lecture.

Dany

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lundi 1 février 2010

Histoire et projet

De tout temps la vallée de Kaysersberg était un axe de passage, déjà au temps des Romains le commerce se faisait entre la Gaule et la vallée du Rhin.
En 1860 commencèrent les premières réflexions à la construction d'une ligne de chemin de fer devant desservir cette vallée. Le temps passe et de discutions en discutions nous sommes à la veille de 1870 et rien n'est fait. La guerre éclata avec  toutes ses retombées et surtout l'abandon de l'Alsace par la France. C'est donc le Reich allemand qui reprit cette étude.  Après de longues tractations entre les élus locaux et le Reichsland  (le conseil régional de l'époque) ce n'est qu'en 1881 que le comité pour le chemin de fer de Colmar à Lapoutroie déposa sa demande de concession, et c'est en 1884 que l'accord fut donné. Enfin naquit cette ligne de Colmar à Kaysersberg.
Mais ce qui nous intéresse le plus c'est le tronçon de Kaysersberg à Lapoutroie qui fut inauguré en 1885. La Thalbahn (chemin de fer de la vallée) était née. Ce réseau traversa la guerre j'usqu'en 1918 ou l'Alsace redevint enfin Française. Naturellement les ouvrages subirent beaucoup de dégâts,  les combats étant très importants au col du Bonhomme ou à la Tête des Faux, les sommets frontières.
Mais revenons à des temps plus pacifiques après le retour à la France.
Notre ligne redémarra tout doucement, déjà par l'acheminement quotidien des ouvriers qui se rendaient sur les hauteurs pour  faire le travail ingrats du déblaiement du front.
Le trafic se développa  et dans les années 20, le calme étant définitivement  revenu, tout doucement les bourgeois Colmarien reprirent possession de la vallée et de la montagne les dimanches de beau temps.
Et c'est ainsi que nous nous retrouvons sur un tout petit bout de cette ligne, au pied des hautes Vosges là ou les randonneurs partent pour les sommets, là ou les belle vaches Vosgiennes produisent le délicieux munster.
Nous sommes dimanche, la messe vient d'être dite dans le petit village d'Hachimette. La petite bi cabine rentre en gare avec ces trois voitures et ramène les Colmariens pour une petite après midi de détente au vert. Le printemps est bien entamé, il fait déjà chaud et la nature sent bon.
Le décor est campé.

La petite gare d'Hachimette n'existe déjà plus dans le années 20, après sa destruction pendant la guerre celle ci fut reconstruite. Uchronie aidant, je la fait revivre dans son état d'origine.

Les photos sont tirées du livre d'Etienne Woessner



Cette petite gare  ne disposait pas de remise, mais comment  se passer d'une belle architecture maçonnée en grès des Vosges. Une remise à deux voies avec son château d'eau attenant existait à Colmar, de taille modeste elle trouvera une place sur le réseau .



Le plan de voies imposé par le défit des Re-plique est respecté à part une aiguille supplémentaire desservant la remise. La réalisation est Hom.



Le temps étant compté pour réaliser intégralement le matériel ferroviaire, je mes rabat sur du matériel allemand  issu de la gamme Weinert.
C'est une 020  Plettenberg et 3 voitures à plateformes qui seront engagées sur ce réseau.  Cette composition est ce que j'ai trouvé de plus proche à la réalité. Le montage de ce matériel sera présenté à part.




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