Mise en scène de la Thumenau (Partie 1)

Il est temps de mettre tous ces éléments en situation. Une première plaque de polyuréthane est mise en forme et colée sur la planche à repasser. Le tracé du réseau est imprimé et posé sur cette plaque, divers essais de niveaux sont faits.

Le pont est dessiné au plus simple, peu visible sauf si on se couche dans l'eau je ne vais pas le détailler plus. Ce pont est découpés avec le ploter de découpe en papier Canson© 224gr/m²

Le  coupon de rail qui passe sur le pont est formé sur le plan. Amateurs de grandes courbes fermez les yeux celle ci est plutôt serrée. Chaque traverse à été désolidarisée, remise en place et collée à la colle cyanoacrylate, le tout mis sous presse en attendant que cela sèche.

L'ensemble est posé provisoirement

Les volumes sont façonnés dans les plaques de polyuréthane, les derniers éléments mis en place.

Mise en place de l'électricité et de la commande d'aiguillage, celle-ci est noyée dans le décor, un tube laiton sert de guide à une corde à piano. Un bouton poussoir inverseur sert de commande, la corde à piano y est enfichée. Le tout est raccordé sur une prise Rca.

Une autre prise Rca est destinée à l'éclairage des bâtiments.

Le tout est noyé dans le décor et reste accessible par l'arrière du module.

Finition des différents reliefs à la colle Map pour former le terrain.

La Chapelle Notre Dame du chêne

C'était un vrai plaisir de concevoir cette chapelle en 3D.

Voici une capture en transparence de l'édifice et une vue 3D sans les toits.

Les murs et l'ossature sont découpés laser dans du carton bois de 3mm. Sur cette photo figurent aussi les coupes pour la maison d'habitation qui est réalisée de la même façon.

On passe au montage, si la conception est bien faite, le montage avance très vite et on ne regrette pas les moments passés derrière l'écran.

Le colombage est intégré

Les vitraux sont constitués de plusieurs couches de Mi-teintes Canson©180gr/m² coupées et contre collées afin de faire le relief. La mise en peinture est faite l'acrylique et représente le grès rose.

J'avais photographié au hasard de nos promenades quelques vitraux. Ces photos sont reprises avec un logiciel de retouche d'image, et sont imprimées sur du transparent pour rétroprojection et collé en place.

Au passage le crépis est posé et mis en couleur. Gesso appliqué avec une brosse à pochoirs et une légère teinte beige.

Voici une vue de l'intérieur de la nef.

Le clocheton quant à lui est découpé au ploter de découpe, dans du Canson© 224gr/m² sur plusieurs couches et assemblé. Il sera recouvert d'ardoises par la suite.

 Continuons avec les toits. Dans un premier temps je pensais utiliser de fines planchettes en bois et les recouvrir de tuiles. Les essais ne furent pas concluant, ça gondole à tout va. Je me rabats sur le carton bois plus épais mais stable. Il sera recouvert de Canson© 224gr/m² pour les débords. Cela m'a pris pas mal de temps. Leçon à en tirer, les prochains bâtiments que j'étudierais seront plus travaillés coté toiture et les pièces intégrés dans la conception et orientés découpe laser.

 Les toits prêts à accueillir les tuiles.

 Et commence le long travail de pose des tuiles. Celles-ci sont découpées dans du papier Canson© mi-teinte de 180gr/m²

 Au moins 6 planches 21 x 29.7 de tuiles à poser, rangées par rangées, c'est long mais payant. Les faîtières sont des moulages personnels.

Enfin le clocheton est habillé d'ardoise, c'est la même technique que pour les tuiles.

Les colombages de la remise et de la chapelle

On commence par un dessin 3D du colombage de la remise.

Ce dessin mis à plat pour chaque mur est imprimé sur du papier Bristol©, découpé avec le ploter de découpe pour les ouvertures et les contours avec des petites attaches afin que l'ensemble reste provisoirement sur la feuille. Le travail de charpentier peut commencer. Coupe des baguettes de tilleuls avec un massicot pour avoir des longueurs identiques, contrôle et collage en place avec de la colle blanche.

Les différentes faces

Et assemblage à la colle blanche

Le colombage de la chapelle suit le même principe.

Mise en teinte avec une lasure brou de noix a la quelle j'ai rajouté de la terre à décor noir afin d'assombrir le tout et de faire quelques nuances plus sombres à certains endroits.

2 passages sont nécessaires. A éviter absolument les encres ou autres lasures à base aqueuse au risque de les voir "fondre" avec l'enduit.

Après un bon séchage de la lasure, on passe au remplissage des miroirs. Pour les bâtiments de Hachimette comme pour le modulino j'avais utilisé de l'enduit de finition appliqué généreusement  et celui-ci une fois sec, gratté avec une lame bien à plat pour enlever le surplus. Gros inconvénients il faut reprendre toute les poutres à la lasure et gare aux fuites capillaires sur l'enduit. J'ai essaye d'autres méthodes, l'enduit de rebouchage fortement dilué, consistance plâtre de moulage, ce n'est pas une bonne idée,  présence de bulles malgré un bon vibrage de la coulée. Enduit de lissage, plus fin, plus de bulles mais rétreint trop important. En fin de compte je me suis rabattu sur le plâtre de moulage qui va bien.

L'homogénéité n'est pas parfaites, mais je trouve que ça donne un caché rustique pas mal et qui me convient.